Tout savoir sur les verrues plantaires

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Au retour des vacances en camping ou après un semestre de natation avec l’école c’est la catastrophe : votre petit dernier a attrapé une ou plusieurs verrues plantaires. Ce fléau qui concerne 7 à 10% de la population est en fait une lésion liée à un virus bien connu : le papillomavirus. Comment l’identifier et comment s’en débarrasser ? Eléments de réponses.

Source photo : Getty Images

La verrue plantaire, qu’est-ce que c’est exactement?

Il existe près de 200 types différents de HPV (Human Papillomavirus). Les plus agressifs, tels les HPV 16 et 18 peuvent notamment être facteurs de cancers du col de l’utérus. Mais soyez rassurés ! Le type de papillomavirus humain à l’origine des verrues plantaires est un virus bénin (le HPV 1 ou le HPV 2), quelle que soit la forme ou la localisation de la verrue de votre enfant.

2 variétés sont à distinguer dans la famille des verrues plantaires :

  • La myrmécie, que l’on reconnaît aux petits points noirs qui parsèment sa surface. Elle est profonde et douloureuse à l’appui.
  • Les verrues en mosaïque, plus superficielles et pas (ou très peu) douloureuses. On les reconnaît car, la majorité du temps, elles sont multiples et plus épaisses que les myrmécies.

Eviter la transmission des verrues dans la famille

Les papillomavirus humains cutanés se transmettent soit par contact direct (d’un épiderme infecté vers un épiderme sain), soit par contact indirect (par le tissu ou le sol par exemple).

On déconseille donc aux enfants d’une même fratrie d’échanger leurs chaussettes et chaussures si l’un d’entre eux a attrapé une verrue, car cela peut représenter une source de transmission.

L’évolution et le traitement des verrues

Certaines verrues évoluent d’elles-mêmes : environ 60% des verrues plantaires disparaissent spontanément au bout de deux ans.

En cas d’inquiétude ou pour un traitement spécifique, il est fortement conseillé de prendre rendez-vous chez son dermatologue pour des informations ou un traitement à l’azote.

Source infos : www.papillomavirus.fr

 

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